Dans l’Égypte antique, la mort était une partie intégrante de la vie. Les Égyptiens croyaient en l’existence d’une vie après la mort, et ils pratiquaient des rituels funéraires complexes pour assurer le passage paisible de l’âme vers l’au-delà. 

L’embaumement, la construction de tombes, les textes funéraires comme le Livre des Morts et la croyance en la résurrection étaient des éléments clés de leur cosmologie. 

Ils pensaient que l’âme du défunt serait jugée par Osiris, le dieu des morts, avant de pouvoir accéder à l’au-delà éternel.

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POEME A ISIS, la divine, la Mère du Monde

En ce jour, Isis, la Divine, la Mère du Monde, s’est penchée sur le berceau de ma vie.

Du fonds du ciel, accompagnée d’une kyrielle de divinités, elle m’apparaît en toute sa magnificence. Sa robe est illuminée des rayons de l’astre solaire. Sa longue chevelure bouclée transporte des myriades d’étoiles, et sa bouche rosée prononce les formules de régénération.

Allongé dans mon linceul, mon âme tourmentée vole au-dessus de mon corps. 

C’est alors, que la Grande de Sagesse, déployant ses ailes protectrices, me dit : 

–          Je suis la Souveraine de la vie en éternité, 

–          Je suis tout ce qui est, qui a été, et qui sera, 

–          Viens à moi, et je te conduirai jusqu’aux Champs des Bienheureux, 

–          En ce jardin, baigné de lumière, les glaives sont au repos, les âmes dansent, chantent, et cultivent les champs en compagnie des divinités,

–          En leur centre, trône l’Arbre de Vie qui donne le fruit d’immortalité,  

–          Puisses-tu connaître la joie éternelle !

À ces mots, mon âme apaisée, et redressée, est emportée par la déesse qui me fraie un chemin vers l’Éden. 

De ce lieu secret, la Belle Isis s’adresse à l’humanité pour lui transmettre l’Espérance en un nouveau monde : celui où règnent la Paix, la Joie, et l’Harmonie.

Bernadette Cappello